Norkad Nev
Nombre de messages : 567 Date d'inscription : 21/09/2006
| Sujet: Oren, ville du mal Jeu 21 Sep 2006 - 23:30 | |
| - Morkeria a écrit:
- Les ruelles d’Oren n’ont jamais été moins sûres. Voilà déjà plusieurs lunes que la cité du mal a changé de main. Maintenant à chaque coin de rue on peut apercevoir des groupements orcs, il va falloir s’y faire, ils sont chez eux…
Lorsque l’on évoque Oren, une même histoire ressort souvent, au début contée par des anciens gardes, puis par un peu tout le monde, chacun transmettant l’histoire la déformant d’après ce qu’il se souvient…C’est ainsi que se font les légendes…
« Le ciel était gris. Une pluie fine rafraîchissait la lourde atmosphère. Dans le château d'Oren, l'agitation se faisait grandissante. C'était le jour, c'était l'heure. Du haut de leur hourd, les gardes pouvaient trembler. A l'horizon une masse indistincte se profilait, marchant d'un pas cadencé sur le rythme régulier de tambours. Le sombre chant d'une corne troublait la quiétude du château. Un des archers tressaillit, manqua de s'évanouir à la vue du tableau. _"Calme toi, fiston. C't'un siège, les défenses du château sont b'en solides" rétorqua un vieux garde dont l'expérience avait creusée les rides du visage. Le jeune soldat n'en avait pas pour autant la mine moins déconfite. Il avait de quoi.
L'armée se trouvait désormais au pied du château, elle faisait face à l'imposante entrée fortifiée. D'ici, on pouvait observer que parmi cette masse d'orcs se distinguaient quelques humains et sombres. La plupart des visages arboraient un sourire carnassier, soif de sang au rendez vous. Mais un silence pesait lourdement sur cette cohorte. A la tête de tous ses hommes, une femelle, la Grande Démone Morkeria. Elle avait les traits durs, le regard hautain, l'allure fière ; l'étoffe d'une chef. Et quand toutes les troupes furent positionnées, que plus un bruit n'osait se faire entendre, elle braqua son arme vers le ciel, et le pointa avec vigueur vers les portes du château en poussant un rugissement entendu. Les uns bandèrent leurs arcs, les autres foncèrent bras levés sur le pont-levis. Une cacophonie de coups de hache, d'épée, de cris, de hurlements, entretenait l'ambiance apocalyptique du siège. Il n'y avait guère de machine à cette heure ci, les hommes de Morkeria arrachaient morceau par morceau le solide bois. A la tache, un guerrier se distinguait, on le nommait Dardoom. Il martelait comme un forcené et son visage, couvert de sueur et de sang, était déformé par la hargne, la fatigue et la douleur. Ces guerriers-là étaient certes des gens du courage. La pluie qui s’était faite battante gagna la compagnie de celle des flèches. Trop d’orcs tombèrent dans leur vaine tentative, c'en était presque pitoyable. Car cela faisait déjà trop longtemps qu'ils étaient cantonnés aux portes, et la fatigue se faisait de plus en plus ressentir. Les archers sentaient l'euphorie monter quand ils virent que dans une telle situation, ils obligeraient tôt ou tard les attaquants à battre en retraite. C'était sans compter l'arrivée -tardive- d'un gigantesque golem de pierre. Les quelques puissants coups qu'il portât dessinèrent un trou béant là où le matériau était déjà fragilisé. Tous s'y engouffrèrent. Cela présageait de biens beaux combats, mais il n'y en eut aucun. Un humain, les mains dans le dos, et une sombre, les bras croisés, bloquaient l'accès à la suite du château. Cela parut si étonnant, qu'ils s'étaient tous arrêtés dans un même temps. Le silence avait repris son droit.
Les orcs leur dégagèrent le passage. Parthalan et Adrielle enjambaient tranquillement les corps inanimés qui jonchaient le sol, rendant ostensible une démarche digne au diapason de leur noblesse de rang, sur le chemin rendu glissant par le sang versé. Les deux membres du Haut Conseil allèrent à la rencontre de leur ancienne alliée, la cheftaine de la Horde. Ils se saluèrent rapidement et ne perdirent pas de temps pour entamer les pourparlers. Les malentendus furent reconnus. N'est-il pas malheureux que des alliés de toujours se transforment en ennemi d'un jour ? On reconnut ses torts. Jamais la Horde n'aurait du lancer d'assaut, et le Haut Conseil n'aurait jamais dû s'entêter dans un fol orgueil. Des poignées de mains affichées, des sourires entendus. Oren à la Horde.
Oren, tout un symbole. Que l’on ne s’y trompe pas, la Horde n’en resterait pas là. Promesse d’une vengeance futur, pour le Royaume une bien mauvaise augure… »
« La Horde » se seul mot suffit souvent a terrifier les plus braves. Si vous n’êtes pas l’un de leurs amis et que vous tenez à votre vie, évitez cette ville. Les orcs sont, en ce moment, occupés à aménager des geôles, dans la ville. Toutes les personnes qu’ils jugeront indésirables pourraient bien y finir, attention a vous.
(recit de thanatos, scribe de la horde) (desole pour avoir mis si longtemps a faire un rapport la dessus, c'est entierement de ma faute, le scribe lui fait tres bien son travail) (a suivre l'organisation et les lois de la ville) (voila, j'ai mis le meme sur hyperion, j'espere que ca vous convient, si vous pensez qu'il y des choses a modifier dites le) | |
|