La tribu des Tantos, suggestion d'un joueur

Bon voilà, j'ai reçu le pm d'un joueur qui voudrait jouer un descendant oublié des Tantos (avec BG à la clef bien sûr). Je vous expose ses arguments puisqu'on a supposé qu'elle avait été entièrement supprimée pour éviter d'avoir 50 tribus à gérer.

Lui a écrit:

Bref, voilà je me lance ! J'aimerai savoir si il serait possible d'approfondir un peu le thème des tribus ? J'ai remarqué que la 7ème tribue, les Tantos, à été rapidement écartée, sous prétexte d'extermination. Alors ma question est la suivante... je sais ca va paraitre excentrique et tout et tout ... mais ... serait-il possible de faire le background d'un personnage Orc qui serait un descendant des survivants de cette tribue ?

moi a écrit:

Ben comme tu l'as dit, elle a été entièrement exterminée et pas pour rien étant donné que gérer six tribus dans un peuple qui attire peu ou juste pour le "pheun de tout taper, huk, huk", ben c'est assez difficile. Je suis pas contre les exceptions mais on a justement posé des bases pour éviter les écarts et avoir un peuple soudé et cohérent. Je vais en parler aux autres et te redire.

Lui a écrit:

Merci j'attends la reponse avec impatience. Personnellement je pense que justement ca peut aider à renouveler le rp Orc, ainsi attirer plus de mondes qui ne pensent pas qu'a "tapay ! tapay ! tapay !" et également ca peut jouer comme élément unificateur plus marquant encore. Tu imagines, un survivant d'une tribue éliminée par erreur ? Ils voudront certainement tous se faire pardonner de leur faute (bon ok là c'est de la rêverie, un orc est trop fier pour ca ) mais ca peut jouer comme un élément rebondissant pour rebooster les Orc

Voilà, le joueur en question, c'est moi. Et j'aimerai savoir ce que vous en pensez ?

Donnez tous vos avis, les points positifs que vous y voyez, ou les négatifs, pour ma part je vais réfléchir a d'autres suggestions pour voir si les orcs ne peuvent pas être remis au gout du jours

ps : Si vous n'acceptez pas ce projet, je ne vous en voudrez pas, j'ai déjà une solution de secours pour mon bg Juste si vous pouviez faire vite, que y'a un Orc qui se ballade dans la nature sans BG là x)

Bonjour *le retour de la tite femme verte* (et pas tit bonhomme)

Citation :

Personnellement je pense que justement ca peut aider à renouveler le rp Orc, ainsi attirer plus de mondes qui ne pensent pas qu'a "tapay ! tapay ! tapay !"

Pour commencer, il me semble que justement, on est arrive grace a notre BG a ne pas avoir ca. Il y a peu ou pas d'Orcs qui jouent " Toi Elfe. Moi aimer Elfe que au petit dejeuner. Moi taper toi." et c'est une tres bonne chose.

Il y a aussi le fait qu'on arrive pas a remplir tous les roles prevus pour toutes les tribus, il me semble donc un peu premature d'en rajouter de nouvelles.

C'est pas un non pur et simple, mais a voir.

Alors, mon avis de chieur.... (ames sensibles s'abstenir)

Alors pour le moment on a 6 tribus, avec chacune une personalité particuliere qui est censee se refleter, en etant volontairement exageree, dans le RP de l'individu.

On a deux problemes actuellement a ce niveau là:
1) Tres peu ont le RP de leur tribu (zavez deja vu un Gandi sanguinaire et sadique sur hyp2 vous? Pas moi. Et ls Gandi sont pas les seuls concernés par ma remarque)
2) On a meme pas encore les tribus remplies en termes hierarchique.

Donc pour répondre a tes arguments, le RP orc est déjà théoriquement tres etoffé, entre les Urutu qui cherchent les elfes, l'Honneur Hestui et les Atubas sauvages. Ensuite pour la variété, certains ont traité le parler "moi tuer toi" de Brise alors que justement, il est un des seuls a le faire, et donc varie.

Donc les profils de personalités sont là, le potentiel RP est grave là.


Mais quels problemes cette tribu pourraient apporter? Deja, il lui faut trouver un totem, puis une personalité, ensuite tout le systeme tourne autour des 6 tribus, meme le forum! Je crois vraiment que si Tantos tu es, alors une tribu d'adoption devoir trouver il faudras.

Attention hein je dis pas que je suis contre, j'expose juste la problématique.

Je vois pas trop en quoi on pourrait t'interdire de jouer un rp.
Mais puisque tu viens demander nos avis je vais te donner le mien.

Je suis d'accord avec les raisons qu'invoquent Nershka et Grod.
J'ajouterai juste que j'ai mal à voir l'intérêt de développer un rp en "marge" sinon celui de commencer un perso avec un statut de traître, c'est à dire de cible systématique pour tous les joueurs du Baaruk Kromd. Sans oublier que ce qui devrait être la marge à une tendance naturelle à s'étendre, à se substituer à la norme et ainsi à briser l'équilibre logique des forces du jeu seulement parce que des joueurs cherchent à rendre leur personnage "exceptionnel".
Pour moi, l'intérêt des jeux de rôles n'est pas de se monter une histoire dans son coin, autant écrire directement un roman, mais de se fondre dans un univers ce qui implique de suivre le BG et donc, pour les orcs et quelques autres races, de s'intégrer.

PS: J'ai dit une connerie. Tu ne seras pas traitre puisque les orcs ont découvert la manipulation dont ils ont été victimes et qui les a conduit à tuer une tribu. Ceci dit je maintiens mon point de vue sur la distinction pour la distinction.

Gruurk a écrit:

Je suis d'accord avec les raisons qu'invoque Nershka.

Gruurk qui reconnait etre d'accord avec moi, faut l'encadrer !!!

Je dirais que oui, pourquoi pas, c'est possible. Après, je rejoins toutes les idées précédement citées.

Pour te donner un exemple, nous sommes environ 12 Orcs joueurs réguliers, dont 6 qui jouent souvent. Quand je dis Orc, c'est Orc non traitre.

Ajoute à ça qu'il y a maintenant 5 Orcs traitres qui préfèrent péxer avec leurs potes d'autres races, sur les 5, 4 jouent très régulièrement. La proportion de traitre est grande quand même, alors un Orc en plus qui se détache des Orcs de base ( même si je ne connais pas encore ton rp ), ça ferait trop, je trouve.

Maintenant ce ne sont que des considérations hrp, et rien ne peut t'empêcher en rp, de jouer le rôle que tu veux

Je viens de lire tout ça ... j'étais pas au courant qu'il y avait si peu d'Orcs quoi c'est pourtant (a mon avis) la race la plus fun a jouer (+d'hp, - de risques de crever, tenues classes, voir effrayantes pour certaines ...) Donc ... en tenant compte de vos avis, Icarios (ou tsand sur ce fofo ) On laisse le "rp 7eme tribu" de côté pour le moment. Et d'après donc ce que j'ai lu ... les Gandis on besoins d'un représentant digne d'eux ? Un Orc sanguinaire antropophage ne vous gènera pas le moins du monde alors ?

ps : je vais desuite m'atteler à un bg dont vous me direz des nouvelles MouahahahahahahahahahahahAHAHAHAHAHAHAHA

Génial ! Floodons maintenant !

blblblbll

Aaaaaaaaaaaaaaaaaah un flooder !!!!!!!!!!!!

*sort sa tapette anti-flood et se met a taper dans tous les sens* VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !! VADE RETRO !!

On est immunisé contre ce genre de babioles.

Ici, c'est le reigne du flood. Crains notre colère !

Gwedd, tu pues!

Heureusement que Bourpif a pas accès à cette section, ouf ouf.

Vive le bourpif!

ah non, mort à Bourpif !

Who's bourpiff ?

Bourpif, c'est ça ou encore ça, voire ça.

Oui je sais, c'est triste.

OMFG ... but but ... WTF ??!!?? C'est humain c'te chose ? pardon, je la refais... C'est humain c'te connerie ????!!

La suite du BG stp Zortak. C'est trop rare les bons bg pour être laissés en suspens comme ça.

ké ? Tu veux dire que l'épilogue te satisfait pas ? tu restes sur ta faim ? tu attends impatiemment de savoir si Marche-mort va devenir une légende ? Quel sera le prochain cadavre à l'affronter ? Tout ceci ... et bien plus encore ... dans un nouvel épisode inédit, après la pub !

PUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUB

Il est tres agreable a lire ton BG Et un grand bravo pour avoir su rendre les scenes d'actions vivantes (un truc que j'arrive pas du tout a faire). Et puis l'epilogue me plait a moi !
Si ca te dit, et quand j'aurai un peu de temps, je corrigerai ton BG parce que y a quelques petites fautes qu'il serait dommage de laisser

Ca m'a donne envie d'ecrire enfin une petite scene de la vie de Nershka. Ca fait longtemps que j'ai l'idee en tete en plus Mais ca sera pas avant que Gwedd ait poste sa partie

Si j'ai fait des fautes alors elles sont bien cachées parce que j'ai une tres bonne orthographe et pour plus de sûreté je suis passé 3 fois au correcteur de word

Tu vas etre etonne alors

Citation :

Prologue :

La lune était à son plein. Elle se tenait, haute et fière, dans le ciel nocturne, éclairant de sa lumière blafarde le paysage aride et déchiqueté du Plateau Immortel. Une légère brise soufflait sur le visage de l’Orc, faisant voler ses longs cheveux derrière lui. Il leva ses yeux dorés vers l’astre luisant, comme à la recherche d’un signe. L’imposant guerrier parcourait le Plateau Immortel depuis quelques heures déjà, seul, car son devoir le lui imposait. Son devoir d’Orc. Son devoir d’époux. Et maintenant, songea-t-il avec un sourire, son devoir de père. En effet, lui, Serbag, Togalfa de la tribu Gandi, allait être père dans quelques minutes, voire heures (d'ailleurs je mettrais plutot dans l'autre sens, quelques heures voire minutes). Il se devait de trouver un nom d’âme à son fils. Ce n’était pas une coutume fréquente dans les tribus, mais elle se poursuivait à chaque génération dans sa famille. Il continua d’avancer lentement sur ce plateau désolé, scrutant le paysage entier de son regard doré. Alors qu’il s’apprêtait à rebrousser chemin, il entendit un grondement sourd provenir d’un petit bosquet non loin de là...

Il s’arrêta, et leva son imposant bras droit, saisissant la longue poignée de sa claymore de son immense main, puis cessa tous mouvements (ou tout mouvement), se tenant sur ses gardes. Quelques secondes passèrent, sans qu’aucun bruit, autre que le sifflement de la brise nocturne, ne se fasse entendre. Cette attente parut durer des heures au guerrier à la peau verte. Mais dans un grand rugissement, bondissant rapide comme l’éclair, surgit un ours immense. La bête, (je virerais cette virgule) plongea son regard rouge dans les yeux dorés du peau vert (je mettrais un tiret car c'est une denomination, peau-vert, sinon on dirait qu'il y a un probleme d'accord), et retroussant ses babines, chargea à une vitesse étonnante. Serbag fit un bond sur le côté, esquivant la bête de justesse et se rétablit d’une roulade, se retournant pour faire face à son assaillant, il se mit en garde, puis analysa l’animal. Il était grand pour un ours, il devait mesurer dans les quatre mètres. Il remarqua qu’à certains endroits, sa peau était tachée de sang frais, qui coulait de trois blessures béantes. (je remplacerais le . par : ) Une au poitrail, une autre sur son côté droit, et une dernière sur sa patte arrière gauche. L’animal était donc mourant, et ayant senti l’approche du guerrier vers le lieu de son ultime repos, il voulait défendre son territoire. Ses canines, (je virerais la virgule) étaient d’une longueur impressionnante. Serbag enregistra ces détails en un regard embrassant son assaillant dans son ensemble. Alors il entra dans une transe de rage. Il se mit à hurler en réponse aux rugissements de l’ours, ses yeux devinrent luisants, et dans un ultime cri, il (a rajouter car le dernier sujet etait les yeux) se jeta sur la bête. Il courut, et plantant sa lourde lame dans le sol, se projeta en l’air, s’en servant comme d’une perche, passant ainsi par-dessus l’animal. Il atterrit sur une roulade, se rétablissant immédiatement dans le dos de la bête. Dos, (je virerais la virgule) sur lequel il bondit, s’agrippant à une touffe de poils, et sortant son poignard à longue lame. Il vit la plaie que l’ours avait sur le côté, et planta son poignard dedans, le retira, et le planta à nouveau, encore une fois, et encore. La bête se débattait dans tous les sens, essayant d’éjecter de son dos la créature dont les piqûres le brûlaient à ce point. Dans un ultime recours, l’animal se redressa sur ses pattes arrières, hurlant toute sa rage et sa haine dans un long rugissement, puis se laissa tomber sur le dos, espérant ainsi écraser son adversaire sous lui dans son agonie. Serbag vit approcher le sol et d’une poussée de ses jambes sur le dos de l’ours, il se propulsa à quelques mètres de là, atterrissant sur sa main, dont il se servit pour se propulser à nouveau et se retrouver sur ses pieds. La bête n’était pas morte, mais elle n’avait plus de force pour se mouvoir. Le guerrier alla saisir sa lourde épée, qu’il retira du sol, et posa sur son épaule, avançant vers l’animal mourrant. Il récita une litanie à Paagrio, son dieu, alors que son épée s’abattait sur le cou de la bête, tranchant sa tête, et mettant fin à ses souffrances. Il dépeça ensuite la carcasse de l’ours, la peau de la bête ferait un très bon manteau pour l’hiver, et ses canines un superbe collier pour son épouse. Puis il leva les yeux au ciel et remercia Paagrio, il avait maintenant un nom d’âme pour son fils.

Serbag s’approcha de la porte de sa hutte, devant laquelle se trouvaient deux de ses compagnons d’armes. Ils le regardèrent passer, portant la fourrure d’ours contre sa poitrine, et son épée ensanglantée dans son dos. Il entra à l’intérieur du bâtiment et fut accueilli par les braillements d’un bébé. Un fils. Il laissa tomber là la fourrure et les canines, et le prit dans ses bras, tremblant de fébrilité. Il sortit de la hutte, et le leva bien haut, l’admirant, c’était un garçon, ainsi il avait un fils. (legere repetition... ptete fait expres) Le Shaman s’approcha de lui et lui demanda :

« - As-tu trouvé un nom d’âme pour l’enfant ?
- Oui mon frère, il s’appellera Zortak. Zortak zu Gandi ! »

Citation :

Chapitre 1 :


Le jeune Orc avançait lentement, sur ses gardes. La lourde épée qu’il tenait à deux mains, pesait énormément sur ses bras aux muscles développés. Sa respiration, rauque et sonore, trahissait une grande fatigue. Ses yeux, l’un vert et l’autre fauve, bougeaient sans cesse, scrutant les ténèbres alentours. Son rite de passage, (je virerais la virgule) avait débuté à la moitié de la lune, il ne lui restait plus beaucoup de temps avant de trouver la preuve de sa bravoure. Durant toute la semaine il avait été à la recherche d’une bête digne de sa force. Les loups et les gobelins n’étaient pas suffisants, ce n’étaient que des créatures de moindre intérêt. Les araignées géantes étaient déjà plus dangereuses, mais pas assez pour l’honneur de Zortak. Il fallait qu’il prouve que son nom était mérité. Il y a peu, il avait trouvé les traces d’un grizzly de bonne taille, et il l’avait pisté. Seulement voilà. (je remplacerais le : par , ou .) Les traces s’arrêtaient quelques mètres plus loin de l’endroit où se trouvait le jeune guerrier. Il était entre deux hautes parois rocheuses, qui ouvraient sur une profonde grotte. Un large espace dégagé se trouvait juste à l’entrée de la grotte, cela ressemblait à une sorte de goulot, canalisant la sortie de la grotte vers cet étroit passage entre les deux hautes parois. Le peau vert (idem que tout a l'heure) fit un pas sur cet espace un peu plus large, mais à peine eut-il posé le pied sur l’herbe qui s’y trouvait, que la bête qu’il pensait être dans la grotte, chargea à toute vitesse, poussant un rugissement assourdissant...

Le jeune guerrier, surpris, ne put esquiver la charge, et la prit de plein fouet. Il fut propulsé contre l’une des parois entourant la zone, qu’il heurta violemment. Zortak tomba lourdement au sol, se redressant sur un genou, reprenant difficilement son souffle. Il redressa la tête, et vit la bête, dressée sur ses pattes arrières, immense, sa patte avant gauche levée, toutes griffes dehors. Alors il sut. Il vit le geste de la bête avant même qu’elle ne le fasse, et il ressentit la douleur que lui transmirent ses nerfs alors que les griffes de l’animal pénétraient sa chair. Il hurla de douleur, prenant sa tête dans sa main. Son sang coulait abondamment, inondant son visage et le sol sous lui. La douleur était intense, mais le jeune guerrier se redressa de toute sa hauteur, faisant face à la bête devant lui, il reprit son épée, et se mit en garde. Le grizzly observa le peau vert (idem) devant lui, fit quelques pas sur le côté, sans jamais quitter sa proie des yeux. Zortak plongea son étrange regard vert et fauve dans les yeux noirs de la bête, et il y lut une haine infinie, et toute puissante. Sans crier gare, l’animal se jeta sur le guerrier à une vitesse étonnante pour une telle masse. Il planta ses longs crocs dans l’épaule de l’Orc, broyant ses os et le souleva de terre, l’envoya voler sur plusieurs mètres avant qu’il n’heurte à nouveau la paroi rocheuse, et ne retombe face contre terre. Mais Zortak ne voulait pas abandonner. Il était un guerrier Orc, il ne pouvait pas perdre. Il vaincrait, quel qu’en soit le prix...

Le peau vert (idem) se redressa péniblement, son épée toujours à la main, du sang coulait des plaies de son épaule, là où l’animal avait planté ses crocs. Son bras droit, (je virerais la virgule) était inutilisable, vraisemblablement brisé par les puissantes mâchoires du grizzly. Zortak se tint droit autant qu’il le put, narguant la bête du haut de sa fierté de jeune guerrier. Alors l’animal chargea. Cette fois-ci Zortak bougea, il se retourna et prenant lourdement appui contre la paroi rocheuse, sauta par-dessus son assaillant. Atterrissant dans son dos, il raffermit sa prise sur la poignée de sa lourde épée et tourna sur lui-même, en un cercle complet, la propulsant de toute sa force sur l’animal. Ce dernier fut transpercé à l’épaule. Ayant jeté son épée de toute sa force, cette dernière se planta dans la paroi rocheuse, bloquant ainsi les mouvements de la bête féroce, qui se débattait tant bien que mal pour se dégager de cette chose qui mordait si profondément. Zortak observa l’étrange scène. Son souffle était rauque, difficile. Il frémit sous la morsure cruelle de la fraîche brise nocturne sur ses plaies. Son corps entier n’était que douleur. Sa transpiration le piquait quand elle se mêlait au sang qui coulait encore de ses blessures. Néanmoins il n’avait conscience de tout cela qu’en arrière plan. Une rage intense s’emparait peu à peu de lui. Il trempa ses doigts dans son propre sang, et se peignit le visage en un horrible masque tribal. Il fut alors pris d’une folie. Il se mit à hurler de toute la force de ses poumons, vouant une haine insatiable à la bête en face de lui. Sa douleur était oubliée, elle était reléguée au second plan, seules maintenant comptaient sa rage et son ivresse de sang. Il prit la poignée de son épée, et la retira d’un coup sec de la paroi, et du corps de l’animal. Alors les deux protagonistes s’observèrent longuement, se tournant autour, silencieux comme deux bêtes féroces se préparant à un duel à mort. Après quelques secondes, qui semblèrent durer une éternité, ils se fixèrent, immobiles comme des statues, les yeux de l’énorme bête, (virgule a virer) fixés sur le regard vert et fauve du guerrier dément. Sans crier gare, ils se jetèrent l’un vers l’autre. Le grizzly se redressa sur ses pattes arrières, et envoya un vicieux coup de griffes vers la gorge de Zortak, mais ce dernier stoppa sa course, tournoya sur lui-même, et toujours tenant sa large épée, l’envoya en direction de la gorge de l’animal, le décapitant net…

Citation :

Epilogue :

Zortak observait le cadavre à ses pieds. L’humain avait été assez présomptueux pour se croire son égal. Il revit les derniers instants du cadavre devant lui, se délectant de la terreur qu’il avait lue dans son regard, maintenant qu’il se délectait du bras droit de ce fou prétentieux. Tout autour de lui, une bataille avait eu lieu, des cadavres principalement humains, mais quelques frères étaient au sol aussi. Des prières montaient des quatre coins du champ de bataille, prières montant à Paagrio pour le repos des âmes des braves morts aux champs d’honneurs (sans s , non ?). Il entendit des pas derrière lui et se retourna, saisissant sa longue et lourde lame, la pointant vers le nouveau venu. L’Orc devant lui s’arrêta, fixant son regard sur le sien. Quelques secondes passèrent et Zortak abaissa son arme, s’asseyant en tailleur devant le cadavre, machonnant les restes du bras qu’il avait entamé. Le nouveau venu vint s’asseoir à ses côtés.

« - Tu ne dis rien Marche-mort ? »

Zortak haussa les épaules. Il avait beaucoup tué aujourd’hui, prouvant ainsi qu’il méritait son surnom de « Marche-mort », car partout où il marchait, la mort le suivait de près. Il l’avait prouvé chaque fois que les Gandis étaient partis batailler, chaque fois qu’il sortait son épée. Il saisit la longue épée, et l’observa un moment. « Thugktat »… Terreur. Elle portait bien son nom, car elle glaçait d’effroi quiconque se trouvait sur sa route sanglante. Le jeune Orc qui se trouvait à côté de lui, (je virerais la virgule) tapota sur son épaule.

« Il est temps de se remettre en route, les éclaireurs ont trouvé un autre campement humain. »

Zortak se redressa, il se mit en marche, à la suite de la patrouille, son épée à la main. Marche-mort allait remplir son office, tant qu’il y aura du sang à faire couler, la mort marchera à ses côtés … (j'aurais tout mis au passé, tant qu'il y aurait, la mort marcherait puisque le début de la phrase est au passé)

Voila, en espérant ne rien avoir oublié. Tout ce que j'ai mis entre parentheses c'est juste des commentaires, des appréciations que t'es pas obligé de suivre.

J'y modifierai le plus tôt possible, mais ça m'étonne je fais pas autant de fautes d'habitude