Les rites de passage
La plupart des rites de passage pour guerriers sont des combats en arène où les Orques se testent et tentent d’accéder à un poste de responsabilité supérieur, Graftak en général. Ces tournois sont chroniques mais n’ont pas de dates fixes dans le temps. C’est le Darklaad Paagrio qui organise tout.
Les shamans quant à eux mettent au défi leurs capacités mentales au cours de méditations qui les plongent dans un état léthargique, Dieu seul sait ce qu’ils font. C’est sans doute en rapport direct avec les Limbes, les Songes et l’herbe shamanique. Ils mettent aussi à l’épreuve leurs pouvoirs shamaniques pendant des séances prolongées à la Cave des Épreuves.
La naissance
Les Orques sont de fières et fortes créatures qui sélectionnent leurs meilleurs enfants à la naissance. Les Tselgak jugent digne ou indigne un bébé orque de poursuivre son chemin dans la société orque. Femelle ou mâle, shaman ou guerrier, tous ont dû subir cette Épreuve, même les fils du Güranem ou du Kéhinton. Le Tselgak avec l’aide d’appels aux Esprits de Paagrio décide alors de le sauver ou, le cas échéant, de jeter le bébé dans le Ravin. Seuls les meilleurs éléments sont gardés, une conception de la vie qui ne laisse pas de place à la faiblesse, aux déformations physiques, aux malades mentaux et d’une façon générale à la pitié.
L'âge adulte
L'un des rites de passage qui existe est celui de l’enfance à l’âge adulte, lorsque qu’un Kald devient un véritable Oroka. Qu’il soit shaman ou guerrier, le rite sera le même. Il devra partir seul pendant environ un mois dans des lieux hostiles, physiques et spirituels pour trouver la preuve de sa maturité. Une fois revenu, il sera convoqué par ses parents, son mentor et d’autres Orques qu’il aura choisi pour leur conter son histoire. Seul son mentor pourra approuver ses dires et faire de lui un adulte. Ce rite n’a pas de date fixée dans l’adolescence d’un jeune, lui seul choisit l’heure et le jour, lorsqu’il pense être prêt. Une cérémonie privée au Temple local en petit comité confirme ensuite le passage de l’enfance à l’âge adulte.
Le mariage
Le mariage traditionnel orque est sans doute la plus significative dans la vie d’un Orque. En effet c’est une sorte de passage à une plus grande étape. Le mâle pouvant fonder une famille et ainsi sauvegarder le nom de sa maison. La cérémonie se déroule dans le temple, devant l’autorité religieuse locale. Tout d’abord le couple doit marcher sur l’allée des dragons côte à côte en direction du temple, les amis suivant en retrait.
Une fois à l’intérieur du temple où des shamans les attendent, le couple se positionne à distance respective de celle-ci, les amis prenant place en arc de cercle derrière le couple. La cérémonie peut alors commencer. Le Tselgak annonce les noms et la tribu des deux êtres voulant s’unir par ce lien sacré. Apres cela, il redemande au couple s’ils sont sûrs de vouloir ce qu’il va se passer après car le rituel d’union ne connaît pas de retour en arrière. Le couple une fois prêt se place à cinq garothb l’un de l’autre, se regardant droit dans les yeux. Ainsi placé ils reçoivent la bénédiction du Tselgak qui fait alors une incantation à Paagrio afin que l’union sacrée se réalise dans les meilleures conditions. C’est alors que le Tselgak jette un sort sacré de feu sur le marié, lui brûlant la chair profondément ceci afin de faciliter une ouverture dans son buste pour déposer une pierre sacré près du cœur du marié. Il extrait ensuite la douleur et le guérit rapidement afin d’éviter des tourments inutiles. Puis fait de même pour la mariée.
Cette étape ne se passe pas sans cris et une grande quantité de sang perdu. Mais Paagrio veille sur les mariages du temple pour éviter la mort aux prétendants. Les Orques s’amusent à faire une différence entre ceux qui tombent dans les pommes ou non. Le mariage parfait est celui où le mâle ne sombre pas sous la douleur. La pierre ainsi placée scelle dans leur chair les êtres et leur donne un pouvoir particulier. Dans un premier temps la pierre délivrera les sentiments et les douleurs d’un être à l’autre puis, après quelques jours, le temps que l’esprit se forge à ce changement brutal, les pensées finissent par n’être qu’une. De n’importe où, dans n’importe quelle situation, les mariés peuvent communiquer entre eux et sont donc à tout jamais lié devant Paagrio, dans leurs cœurs et leurs esprits. Apres ce rituel, les festivités commencent… cela se fête généralement par une beuverie ou encore un assaut en terres ennemies afin de donner des richesses à ce couple pour qu'ils aménagent leur future demeure.
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